L’alliance sociale animale vient de voir le jour à l’initiative de trois Fléchois. Une association qui se veut le relais des professionnels de l’aide sociale quand des animaux viennent accentuer les difficultés. Une façon, au final, de limiter les abandons.

Les animaux domestiques sont un bonheur au quotidien. Ils peuvent devenir une difficulté lors d’accidents de la vie. Comment faire alors ? Christine Lacroix (éducatrice comportementaliste pour chiens et chats), Claude Rousseau, (secrétaire de l’association fléchoise de défense des animaux) et Franck Serrer de Toutou Services Bonjour, ont uni leurs forces et leurs compétences pour créer l’alliance sociale animale (ASA). « L’association a pour fonctions principales d’aider, pour une période définie, les personnes en difficultés sociales. C’est-à-dire incarcérées, sans domicile fixe, en difficulté socio-économique, des personnes âgées ou des personnes handicapées ».

Ils sont déjà intervenus, par exemple, sur le cas d’un jeune qui devait suivre une formation à l’AFPA, mais qui avait des problèmes d’hébergement car il était propriétaire d’un chien. « On a amené ce jeune à trouver sa solution. Il a trouvé quelqu’un qui lui a gardé son chien, le temps de la formation ». Il leur faut désormais se faire connaître des institutionnels qui pourraient avoir besoin de leurs services et trouver des subventions pour pouvoir si besoin, financer l’hébergement des animaux. « Le but est d’être en capacité de financer la pension, quand la personne n’a pas les moyens, pour trois mois au maximum, le temps que la personne qui est hospitalisée, incarcérée, en formation… puisse être de nouveau disponible pour son animal ».

L’association veut proposer de la formation juridique, toujours sur le thème de l’animal, en direction des professionnels de l’aide social, des élus… « Nous aimerions aussi proposer des formations aux propriétaires qui ne se rendent pas toujours compte de ce qu’implique la possession d’un animal ». L’association aimerait agir en amont pour éviter les abandons, les refuges qui croulent sous les arrivées, les actes de cruauté sur animaux qui ne sont, hélas, pas rares. Un vaste chantier s’ouvre pour l’association qui pourrait permettre de régler bien des difficultés !

Pratique : Plate forme de l’ASA, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30 au 06 21 37 78 47.