blesse une cavalière et entraîne la mort de son cheval

Une voiture roulant à vive allure blesse une cavalière et entraîne la mort de son cheval

(Illustration - Pixabay)

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Essonne – Une voiture roulant à vive allure blesse une cavalière et entraîne la mort de son cheval

PAR EPOCH TIMES

21 décembre 2019 Mis à jour: 22 décembre 2019

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Samedi soir, lors d’une balade entre amies, un conducteur roulant au-delà de la vitesse autorisée a blessé une cavalière sur une départementale de l’Essonne, vers Saulx-les-Chartreux. L’un des chevaux a également dû être euthanasié à la suite de l’accident.

Le tragique accident a eu lieu alors que trois cavalières attendaient sur le bas-côté pour traverser la D118, au niveau d’une intersection régulièrement empruntée par les randonneurs, cyclistes et cavaliers. S’apprêtant à rejoindre les écuries du Triangle vert, Marion, jeune cavalière de 17 ans, fait alors un signe de ralentissement à un conducteur qui arrive derrière elle.

Cependant, l’automobiliste n’a jamais ralenti.

« Il était sur son téléphone », a déclaré Marion. « Lorsqu’il est passé à mon niveau, ma jambe s’est retrouvée coincée entre mon cheval et la voiture. Je n’ai pensé qu’à une chose?: ne surtout pas tomber. Pris de panique, le cheval devant moi s’est cabré et à donner un coup de sabot à Uhlan. »

À la suite de ce coup, le fémur de son cheval s’est fracturé et il ne pouvait plus peut poser le pied à terre. « On a tout fait pour le sauver », déclare Aurélie Davaze, la gérante de l’écurie. « On l’a emmené à Grosbois [une clinique vétérinaire] pour l’opération de la dernière chance. Mais il était trop tard. Nous avons dû l’euthanasier. »

Sur une vidéo, qui a été prise par l’une des trois cavalières grâce à une caméra embarquée, la voiture qui ne s’est pas arrêtée a été filmée, mais la plaque d’immatriculation est peu visible. Une équipe de la gendarmerie est actuellement en train de déchiffrer le numéro, une enquête est également en cours dans la région pour retrouver le conducteur.

Sur les réseaux sociaux, l’écurie du Triangle vert s’est mobilisée pour retrouver le conducteur.

 

Marion, choquée par la perte de son cheval et traumatisée par l’accident, se demande si elle pourra un jour remonter à cheval : « C’est ma passion, j’espère vraiment que j’y arriverai. Mais je ne pourrai plus partir en balade. J’ai le moral au plus bas, je n’arrête pas de pleurer. C’est quelque chose que je ne pourrai jamais oublier. » Physiquement, la jeune cavalière s’en sort avec une entorse au niveau de la jambe, un genou gonflé et un hématome.

Océane, la propriétaire du cheval qui l’avait prêté à Marion, a l’impression d’avoir perdu son « meilleur ami ».

« C’est une piste cavalière, nous avons le droit d’y aller. Mais il existe des fous furieux partout. Les chevaux sont des animaux qui peuvent être terrifiés par des mouvements, il faut que les gens en prennent conscience avant qu’il y ait d’autres drames. Je veux que ce conducteur soit retrouvé et qu’il assume ses actes », déclare-t-elle.

Dans une pétition lancée ce lundi sur le site change.org, Aurélie Davaze, qui n’a de cesse d’alerter la Mairie et le Conseil départemental sur la dangerosité de cette intersection, réclame la mise en place de ralentisseurs et une signalétique appropriée. Cet endroit, comme elle le signale, est très fréquenté par ceux qui se promènent en forêt.

 

À la suite de l’enquête lancée par les gendarmes, Stéphane Bazile, le maire de Saulx-les-Chartreux, a déclaré : « Nous avons alerté le groupe de sécurité du quotidien (GSQ) afin qu’il y ait des contrôles réguliers. Il y a deux mois, nous avions fait passer cet axe de 70 km/h à 30 km/h, mais certaines personnes conduisent comme des fous. Là c’est un cheval, c’est malheureux, mais cela aurait pu être une gamine. On ne peut pas en rester là. J’ai adressé ce mardi une demande auprès du département afin que le nécessaire soit réalisé. »

François Durovray, le président du conseil départemental, a déclaré?: « Nous allons voir quels dispositifs de sécurité nous pourrions installer sur place, mais dans cet accident, ce ne sont pas les infrastructures mais l’allure du conducteur qui est en cause. »

Marion a porté plainte. L’enquête est en cours.

 

 

 

 

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